17 Déc VIRGINIE
Virginie a quitté Paris pour s’installer à Marseille, récemment. A peine investi, son appartement dit tout de sa délicatesse, de son goût pour les jolies choses, de son talent pour créer une atmosphère. Virginie travaille comme journaliste et rédactrice free-lance mais nous ne sommes pas étonnées quand elle nous dit s’être aussi formée au métier de fleuriste. Chez elle les livres sont partout, par petites touches, parfaitement choisis ou alors posés complétement par hasard.
A quoi ressemble ta bibliothèque ? « Je n’ai pas de bibliothèque classique. J’ai toujours lu, toujours eu des livres mais je n’ai pas ce sentiment d’être une grande lectrice qui pourrait avoir une « vraie bibliothèque. » Alors Virginie a choisi pour le salon un meuble à casiers, qui permet de ranger les livres par collections, par couleurs. « J’ai envie que l’ensemble soit joli, agréable à regarder, que les livres soient mis en valeur. » Elle aime chiner et collectionner des livres qu’elle trouve beaux, dont la couverture évoque quelque chose pour elle. La présence de nombreux magazines et revues dit l’attrait en général de Virginie pour le papier. « Je suis toujours curieuse des gens qui arrivent encore à imprimer. »
Quels livres sur ta table de chevet ? « Je n’ai pas de table de chevet. Mais une pile de livres et des petits grigris. Je suis très grigris ! » rit-elle. Auprès d’un fagot aux vertus relaxantes, de pierres précieuses de Hong-Kong et d’une petite céramique, se trouvent les deux livres qu’elle lit en ce moment. « Je me rends compte que ce sont deux autoportraits ! » Autoportrait de Hans Hartung (Les presses du réel), un artiste découvert dans l’été et qui a épousé deux fois sa femme – précise Virginie qui adore les grandes histoires d’amour. Et Autoportrait d’Edouard Levé (POL) qu’on lui a offert.
Deux romans importants ? Souvenirs d’un pas grand-chose de Charles Bukowski (Le livre de poche). « Une lecture d’adolescence qui faisait complétement écho à la façon dont je ressentais le monde alors. » Et Anna Karénine de Tolstoï (Folio) : « j’ai adoré le portrait de cette femme amoureuse qui rejette les conventions sociales. »
Quand lis-tu ? « Je lis particulièrement l’été et depuis mon installation à Marseille, je lis dix fois plus. Le bord de mer me donne envie de lire ! »
Un souvenir d’enfance lié à la lecture ? « Je pense immédiatement au Grand Meaulnes de Alain Fournier (Le livre de poche) dont la lecture est encore très présente dans mon esprit. » On ne l’aurait pas deviné mais l’on peut penser qu’il y a encore un peu de cette lecture dans son goût pour les histoires d’amour et dans la poésie et l’élégance que l’on retrouve dans son intérieur.
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