24 Jul NINE ANTICO 2/2
QUELQUES LIVRES À EMPRUNTER À NINE ANTICO :
Jours tranquilles, brèves rencontres de Eve Babitz, Gallmeister : Un acteur qui fuit les studios le temps d’un match de base-ball et une starlette qui déteste sa célébrité, des plages californiennes et des bars où l’alcool coule à flot, Los Angeles… et Eve. Eve qui promène au coeur de ce monde son insolente sensualité et nous le raconte avec beaucoup d’esprit et une superbe légèreté. Hédoniste et éternelle amoureuse, Eve Babitz possède une voix sans égale et nous entraine à travers une ville frénétique comme un studio de cinéma et pétillante comme une coupe de champagne.
Confessions d’une groupie de Pamela des Barres, Le Serpent à Plumes : Pamela, une jeune Californienne, se pâme pour ses rock stars préférées. Quelques années plus tard, en plein avènement de l’ère Peace & Love, elle se jette au cou de ses héros : les Stones, Led Zeppelin, les Byrds, les Kinks, les Who, les Doors, Jimi Hendrix Expérience, Frank Zappa, Alice Cooper et tant d’autres. Tour à tour maîtresse, confidente, drug-partner, nounou, groupie d’un soir, elle traverse de l’intérieur cet âge d’or du rock, candide sur une corde raide, dans un tourbillon vertigineux. Vingt ans plus tard, Pamela décide de raconter son tumultueux parcours. Il en résulte ce récit teinté d’humour et d’autodérision, chronique fascinée et fascinante des 60’s et des 70’s. Lors de sa première publication aux USA en 1987, Confessions d’une groupie est resté trois mois dans la liste des best-sellers du New York Times. Plusieurs fois réédité depuis, il est devenu un classique de la littérature rock.
Traversée en eau claire dans une piscine peinte en noire de Cookie Mueller, Finitude : Devant l’objectif des plus grands photographes, des plus grands cinéastes, elle excellait à être simplement Cookie. L’inoubliable, la touchante Cookie Mueller, égérie de l’avant-garde new-yorkaise des années 70 et 80. Lors de soirées devenues mémorables, elle exerçait ses fabuleux talents de conteuse. Tous se délectaient de ses aventures extraordinaires, de ses souvenirs de l’époque où elle était la bad girl du lycée jusqu’à ses anecdotes de tournage avec John Waters, en passant par les épisodes sa vie californienne, lorsqu’elle côtoyait Janis Joplin ou un certain Jim Morrison. Et quand un jour, elle s’est enfin décidée à mettre tout ça par écrit, on s’est aperçu qu’un écrivain était né. Quel style, quel naturel, quelle verve, quelle fantaisie ! Lire Cookie Mueller aujourd’hui, c’est retrouver l’insouciance, goûter la liberté, tâter de la sauvagerie, risquer la tendresse. Elle écrit « cash », comme elle a vécu. On aurait tant aimé la connaître.
Honni soit qui Malibu de Philippe Garnier, Grasset : Philippe Garnier explore les coulisses de Hollywood de 1933 à 1945, à la poursuite des écrivains, grands ou petits, richissimes ou mal payés, qui font le quotidien de Sunset Boulevard. Souteneurs, turfistes, acrobates, cow-boys, gagmen, libraires, pigistes, ils partent à l’assaut de la côte Ouest, humiliés de la même manière par les studios, anonymes que l’histoire ne retiendra pas à côté de Faulkner en tweed, ou de Fitzgerald défait par l’alcool. Ce livre, érudit, bourré d’informations inédites, nous montre l’envers du décor. L’auteur a interrogé les survivants de l’âge d’or, dépouillé des documents, visité des endroits qui n’existent plus. C’est l’âme de Hollywood, retrouvée.
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