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CÉCILE

  • The Archivists
  • 26 avr. 2016
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 17 avr.




La bibliothèque – Dans la grande bibliothèque du salon se mêlent indifféremment les romans de Cécile et ceux de son mari. Les livres des enfants sont dans leur chambre respective. « Autrefois, il y a eu un classement alphabétique » se souvient Cécile. Mais avec le temps, il semble que l’ordre se soit légèrement estompé. « J’en ai pris conscience il y a quelques jours alors que je cherchais un livre pour ma fille. » Pour le lycée, elle avait besoin d’un roman avec un portrait d’héroïne. Il a fallu fouiller longtemps pour remettre la main sur La dernière fugitive de Tracy Chevalier, « un magnifique portrait de femme ! » Avant de le laisser à sa fille, Cécile en a profité pour le relire.


Lectures – En littérature, Cécile est sensible au rythme des saisons. L’été, c’est simple, ses lectures suivent les destinations des vacances. « Lorsque nous sommes partis en Nouvelle Angleterre, j’ai lu pour la première fois – et en entier ! – Moby Dick d’Herman Melville » raconte Cécile. (Si le Péquod parcourt les mers du monde à la recherche de Moby Dick, c’est bien en Nouvelle Angleterre que Melville écrivit son chef-d’œuvre.) À l’automne, alors que les températures et la lumière commencent à baisser et que les couleurs changent, elle aime relire les grands classiques anglais, notamment Jane Austen. L’hiver est généralement consacré à la littérature russe – logique. Par exemple, cet hiver, Cécile a relu Le docteur Jivago de Boris Pasternak. Et sur sa table de nuit, nous repérons Le maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov. En ce début de printemps, elle lit avec émerveillement Esquisses parisiennes de Henry James : « Les Parisiennes devraient toutes lire ce livre ! » Une page l’a particulièrement marquée. Henry James y décrit le spectacle des arbres dans un parc : « C’est exactement ce que j’ai ressenti en visitant les jardins de Versailles dernièrement ! » explique Cécile qui ouvre son exemplaire pour nous lire l’extrait : « Les grandes perspectives d’allées brumeuses étaient recouvertes d’une sorte d’efflorescence brune et violacée qu’un peintre eut aimé reproduire, mais auquel un pauvre prosateur ne peut que penser en soupirant. S’estompant vers la cime grise des arbres, ou s’assombrissant dans les étroits recoins des avenues, elle offre le plus charmant spectacle du monde. » Fin de citation.


Vieilles recettes et fleurs séchées

S’il y a une activité qui n’a pas de saison, c’est la recherche en brocante à la campagne et chez les bouquinistes parisiens, d’anciens livres de cuisine. Pour Cécile, ça se pratique toute l’année. « C’est fascinant de retrouver de vieilles recettes et de tomber sur des notes manuscrites laissées par les anciens propriétaires ou des listes de commissions glissées entre les pages. » Ces trouvailles sont comme des petits signes laissés là pour les futurs lecteurs. Elle-même aime laisser sécher des fleurs entre les pages de ses livres. Ce sera un plaisir de retomber dessus, dans quelques années, en rouvrant le livre.


QUELQUES LIVRES À EMPRUNTER À CÉCILE :

L’amie prodigieuse de Elena Ferrante, Gallimard : Elena Ferrante nous mène sur le chemin de deux amies inoubliables, dans un quartier défavorisé de Naples dans les années 50-60.  Un roman attachant et d’une maitrise absolue.

La chambre de Jacob de Virginia Woolf, Folio : Comment saisir la vérité d’un être ? Jacob Flanders n’est-il pas à la fois cet enfant innocent qui joue sur une plage de Cornouailles, le brillant étudiant de Cambridge, le jeune homme séduisant, entouré d’amis et pourtant seul ? Il est aussi un être condamné et qui l’ignore. En souvenir de son frère mort trop jeune, Virginia Woolf compose ce roman en forme de kaléidoscope mêlant images, impressions et fragments de dialogues. Publié en 1922, La Chambre de Jacob inaugure la série des romans qui feront de Virginia Woolf la romancière anglaise la plus célèbre du XXe siècle.

Rebecca de Daphné du Maurier, Albin Michel :Une longue allée serpente entre des arbres centenaires, la brume s’accroche aux branches et, tout au bout, entre la mer et les bois sombres, un manoir majestueux : Manderley, le triomphe de Rebecca de Winter, belle, troublante, admirée de tous. Un an après sa mort, son charme noir hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse de Maxim de Winter, jeune et timide, pourra-t-elle échapper à cette ombre, à son souvenir ? Immortalisé au cinéma par Alfred Hitchcock, le chef-d’oeuvre de Daphné du Maurier a fasciné depuis sa parution plus de trente millions de lecteurs à travers le monde. Comme Les Hauts de Hurlevent ou Jane Eyre, Rebecca est devenu un des mythes de la littérature.

La dernière fugitive de Tracy Chevalier, Quai Voltaire : Quand Honor Bright se décide à franchir l’Atlantique pour accompagner, au coeur de l’Ohio, sa soeur promise à un Anglais fraîchement émigré, elle pense pouvoir recréer auprès d’une nouvelle communauté le calme de son existence de jeune quaker : broderie, prière, silence. Mais l’Amérique de 1850 est aussi périlleuse qu’enchanteresse ; rien dans cette terre ne résonne pour elle ; d’un écho familier. Sa soeur emportée par la fièvre jaune à peine le pied posé sur le sol américain, Honor se retrouve seule sur les routes accidentées du Nouveau Monde. Très vite, elle fait la connaissance de personnages hauts en couleur. Parmi eux, Donovan, « chasseur d’esclaves », homme brutal et sans scrupules qui, pourtant, ébranle les plus profonds de ses sentiments. Mais Honor se méfie des voies divergentes. En épousant un jeune fermier quaker, elle croit avoir fait un choix raisonnable. Jusqu’au jour où elle découvre l’existence d’un « chemin de fer clandestin », réseau de routes secrètes tracées par les esclaves pour rejoindre les terres libres du Canada.

Cabana Magazine :un magazine de décoration particulièrement beau et sophistiqué, qui paraît à un rythme bi-annuel.


SES BONNES ADRESSES :

The Abbey Bookshop, une librairie emplie de livres neufs et d’occasion, en anglais, tenue par libraire canadien qui empile les livres (29 rue de la Parcheminerie, 75005 Paris).

La librairie, Les Traversées(2 rue Edouard Quenu, 75005 Paris).



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